Ludger Beerbaum remporte le GP coupe du monde. Derrière lui, un trio de blondes : Meredith Michaels Beerbaum, Jessica Kürten et Malin Baryard Johnsson
Gros plan sur Steve Guerdat. Visage fermé. Champion sortant, le jeune cavalier jurassien vient de franchir l’ultime obstacle d’un barrage disputé à onze, en compagnie des meilleur(s) mais sans Markus Fuchs (quatre fautes!), Christina Liebherr (8 points) ou encore Beat Mändli (deux fautes, abandon), le « héros » indigène de la finale du Top 10 samedi.
Chrono époustouflant
Deux parcours, vingt obstacles au total, vingt-trois efforts à fournir. Et pas la moindre faute ! Ici, le déficit se chiffre en poussière de temps : 1 seconde et 25 centièmes, autant dire rien dans la vie d’un cavalier, à plus forte raison d’une monture. Steve Guerdat, pourtant, n’est « que » sixième. Il le jure, il a joué la gagne.
« Jusqu’au bout, jusqu’à la dernière foulée, j’ai pensé que c’était possible »
Steve Guerdat
Lui et « Jalisca », parfaitement retrouvée après ses ennuis de santé, se sont lancés à l’assaut du chrono, époustouflant, de Ludger Beerbaum et d’« All-Inclusive », un hongre d’à peine 8 ans et dont c’était la première apparition à pareille hauteur.
« Jusqu’au bout, jusqu’à la dernière foulée, j’ai pensé que c’était possible », dira plus tard Steve Guerdat. Confession : « Je savais « Jalisca » rapide… en montant mieux je pouvais aller chercher la victoire… » Regrets : « Cette seconde (qui lui avait manqué), la jument l’avait dans les jambes ! »