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Steve Guerdat

L’année où Steve Guerdat a tout changé

vendredi 15 décembre 2006

Le jurassien a quitté ses richissimes employeurs. Il se relance au CSI-W Genève
Cette année restera à jamais marquée dans l’esprit de Steve Guerdat. Le jurassien, plus sûr espoir de l’hippisme helvétique, a traversé des moments difficiles. Mais il a toujours, dans un coin de tête, la ferme intention de revenir au premier plan. « Je n’ai pas vécu de traversée du désert, car cela signifierait que je n’ai rien fait depuis bientôt douze mois. » Puis d’ajouter avec franchise, après un bref silence : « Mais c’est vrai que j’ai vécu une année très dure, tant au plan sportif que personnel. »
En février dernier, le cavalier établi aujourd’hui à Chiètres quittait l’écurie néerlandaise de Jan Tops, dont il avait porté les couleurs trois ans et demi durant. La vente répétée des meilleurs chevaux que montait le Jurassien - notamment deTtijl van het Palieterland - était soudainement devenu insupportable. Alors, Steve Guerdat a succombé aux sirènes du richissime propriétaire Alexander Onischenko, homme d’affaires ukrainien.« Je ne regrette pas d’avoir quitté Jan tops, même si, par rapport à ma situation actuelle, j’étais mieux chez lui. La vie y était plus facile et certainement plus belle.
En revanche, j’avoue que d’avoir opté pour Onischenko était une erreur. Surtout que je connaissais bien le personnage… » Le Jurassien savait à quoi s’attendre.

« Adulte responsable »
L’Ukrainien est passé maître dans l’art d’enrôler des cavaliers du monde entier pour leur faire défendre les couleurs de son pays. Ce que Guerdat a refusé en avril. « La tête et le cœur ont repris le dessus », lance-t-il avec sourire. Malgré ces moments délicats – qui lui ont tout de même fait manquer les Jeux équestres mondiaux à Aix-la-Chapelle, la Mecque de l’hippisme, « ce qui fut très dur » - le jurassien n’a pas le sentiment  d’avoir perdu son temps.
« Cette année a été très utile. J’ai appris à m’organiser, dans la recherche de propriétaires, de sponsors, dans ma manière de travailler. Je suis maintenant un adulte indépendant et responsable. Avant, pour moi, la vie se résumait à monter à cheval. Mais, pour atteindre le haut niveau, cela ne suffit pas. »
Après ses mésaventures, le Jurassien, de retour en Suisse, a été contraint de repartir de zéro. Ce qu’il a fait avec une réussite certaine.
Aujourd’hui, Steve Guerdat possède trois montures de pointe pour s’exprimer à l’échelon international : Trésor, un étalon belge de 10 ans, Pontiac, un hongre hollandais de 9 ans et surtout Jalisca Solier, une jument française de 9 ans également. « Jalisca a les qualités pour être une grande championne, reconnaît le Jurassien. C’est sur elle que je fonde tous mes espoirs. Quant à Trésor et Pontiac, ils constituent les parfaits compléments à ma monture de pointe. »
Réintégrer l’équipe suisse
Tant et si bien que Guerdat est à nouveau sur les rangs pour figurer dans la sélection suisse en vue des prochains Championnats d’Europe 2007 à Mannheim. « Il est totalement réaliste d’y croire, lâche le double médaillé européen par équipes. Si ma jument confirme sa progression, je serai au rendez-vous. Or, à l’heure actuelle, elle manque encore d’expérience. Je ne veux pas la brusquer. »

Julien Pralong/SI

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