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Steve Guerdat

La nouvelle vie de Steve Guerdat

jeudi 9 mars 2006

Texte:
 Raffi Kououmdjian
 photo:
Steve Guerdat se réjouit de découvrir ses nouveaux quartiers à Liège, dans les écuries du multimillionnaire ukrainien Onischenko. Le cavalier devra-t-il changer de nationalité ?

Steve Guerdat : »On ne m’a pas encore posé la question »

Saison 2006. De Tops à Onischenko… Le cavalier jurassien montera-t-il pour l’Ukraine ?
 
Les transferts existent aussi dans le monde très particulier du saut d’obstacles. Steve Guerdat en a apporté une preuve retentissante en début de semaine passée, quittant, à la surprise générale, les écuries du champion et marchand hollandais Jan Tops pour celles – tout aussi dorées – du multimillionnaire ukrainien Alexander Onischenko. Depuis cet annonce fracassante, le cavalier jurassien a rejoint le sud de l’ Espagne et les places de Jerez de la Frontera, où se disputent, durant un mois, les épreuves du Sunshine Tour.
Alexander Onischenko, l’Abramovitch des sports équestres, rêve de monter une équipe ambitieuse aux prochains Jeux. Dans ses écuries de Liège – « que je n’ai pas encore eu la chance de visiter, mais on m’en a dit le plus grand bien », dit Guerdat -, le propriétaire aux moyens paraît-il illimités proposera un travail à long terme au Jurassien. « C’est un mordu, qui ne vendra pas ses chevaux. »

- Steve Guerdat, eh bien voilà un sacré tournant dans votre carrière !
- Je considère ce changement d’écurie comme un pas en avant. C’était peut-être inattendu, mais je devais passer par ça. Je me voyais quitter Jan Tops, oui, mais dans deux ou trois ans… Il y a deux mois, je n’y pensais même pas !

- C’est une décision vraiment inattendue ?
- Fin 2005, je ne me voyais pas à un autre endroit. J’avais des objectifs intéressants qui m’attendaient à Valkenswaard.

- S’il fallait résumer, appelons-les ainsi, les « années Tops ? »
- Je dirais avant tout que c’était le bon tremplin pour ma carrière. Grâce à Jan tops, j’ai pu participer à tous les grands concours. Je n’ai pas raté un seul objectif. J’ai beaucoup appris durant ces trois ans et demi. Sur le sport. Sur la vie.

- Quel est le résultat qui vous rend le plus fier ?
- Ce n’est pas un résultat en particulier, mais c’est le fait d’être resté durant plus de deux ans au meilleur niveau. Tout en montant régulièrement de nouvelles montures.

- La vente de Tijl au couple Onassis-de Miranda vous a particulièrement affecté..
- Pas affecté. Mais c’était la troisième, la quatrième fois, que je faisais passer un cheval de pas grand-chose au haut niveau. Avec Tijl, j’avais l’intime conviction de pouvoir m’installer dans le top ten. Et un espoir réaliste de prétendre à un titre de champion du monde.

- Et voilà qu’Alexander Onischenko vous propose de le rejoindre…
- Ce n’est pas sa première proposition. Il savait que je cherchais de nouveaux horizons.

- On dit que vous pourriez monter pour l’Ukraine !
- Alexander Onischenko rêve de présenter une équipe ukrainienne aux Jeux olympiques (n.d.l.r. en 2008, les compétitions équestres ne se dérouleront pas à Pékin, mais à Hong Kong). Et moi, pour le moment, je suis suisse et je monte pour la suisse. Voilà ce que je peux vous répondre. Mais c’est clair qu’il me posera très certainement un jour la question. Mais il ne me l’a pas encore posée…

- Pourriez-vous répondre par la négative à une sollicitation de votre « patron », qui avait tout de même cette idée derrière la tête en vous engageant ?
- Je ne sais pas. Je n’y ai pas réfléchi. Pour moi, ce thème n’est pas d’actualité. Je ne me pose pas cette question tous les matins.

- Mais est-il envisageable de vous voir défendre les couleurs de l’Ukraine fin août lors des jeux équestres (n.d.l.r. les championnats du monde) d’Aix-la-Chapelle ?
-Dans ma tête, je m’y vois monter pour la suisse !

- Quels sont vos objectifs pour cette nouvelle année ?
- Je ne veux pas brûler les étapes. Après l’Espagne, nous rejoindrons Arezzo, en Italie, et ses trois semaines de concours. A l’heure actuelle, notre groupe met en route la saison. On test les chevaux, on cherche les affinités. Je pense qu’à mi-avril, on sera un peu plus clair. J’ai des ambitions sérieuses pour la deuxième partie de saison.
 
Souce: LQJ

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