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Steve Guerdat

Steve Guerdat remporte son premier GP Coupe du monde. Palexpo a vibré comme jamais peut-être...

lundi 11 décembre 2006
photo: Roland Keller
Des larmes plein les yeux
 
Fin de calvaire pour un vainqueur dont le discours, empreint de sagesse, comportait surtout le mot "merci"
 
On a toujours parlé de son talent, précoce, inouï, promis à une place de choix dans l’élite mondiale du saut d’obstacles .Et, les meilleurs chevaux du monde sous sa selle, il ne lui a pas fallu longtemps pour prouver que c’était vrai. On a toujours pensé, aussi, que c’était un garçon froid, peu enclin à laisser parler ses sentiments. Or, hier, Steve Guerdat, fabuleux vainqueur du Grand Prix Coupe du monde, a tombé le masque et retenu à grand-peine les larmes d’un cœur mis à rude épreuve ces derniers temps.
 
« Je suis passé par tous les états d’âme cette année, qui fut une véritable galère. J’ai énormément souffert et ce n’est que grâce à mes proches, à ma famille, a mon papa, à qui je dédie cette victoire et ce bonheur, que j’ai pu remonter la pente », articulait péniblement le Jurassien, des sanglots dans la voix.
 

Privé de chevaux de pointe à son retour en suisse, en début d’année, Steve Guerdat, désormais livré à lui-même, a dû repartir de zéro, se reconstruire, et tout reconstruire. Avec l’aide de ses proches, on l’a dit, avec l’aide aussi de « Monsieur Piaget, qui a décidé de m’aider en achetant pour moi « Jalisca Solier », une fantastique jument que j’ai montée pour la première fois, au pied levé, en août, à Schaffhouse, où elle gagnait d’entrée de jeu le GrandPrix ».

« Jalisca Solier » n’a que neuf ans et l’avenir devant elle. Comme son cavalier. Qui signait, hier, son premier succès en Grand Prix estampillé Coupe du monde.
 
« Je suis conscient que la route est encore longue pour atteindre la position et la constance de Beat (Mändli), dira encore Guerdat, avant de disparaître, pour pleurer, sans doute, enfin, vraiment.
 
Source: le matin / texte: Sophie Deller
 
Commentaire
 
Jeune homme bien né
 
Il y a du Roger Federer chez Steve Guerdat. Non pas que le jeune cavalier jurassien domine à ce point sa discipline que ses adversaires en soient réduits à jouer pour… la deuxième place, certes non ! Parce qu’il est une affaire de couples, une subtile combinaison homme (ou femme)-cheval, le saut d’obstacles interdit ce genre de domination. Mais il y a dans ce jeune homme bien né, et à l’image du « patron » du tennis d’aujourd’hui, quelque chose qui ressemble à de la magie. Et point n’était besoin, hier, d’avoir usé ses bottes sur tous les concours du monde pour se sentir pris d’une rare émotion. Dans le fond, tout est simple : Steve Guerdat, sur un parcours comme celui d’hier, c’est…Roger Federer au sommet de son art sur le central de Wimbledon.
La comparaison, bien sûr, est osée. Elle fera sourire ceux qui croient toujours que le concours hippique n’est rien d’autre qu’un refuge de nantis. Ceux qui veulent encore ignorer qu’à un tel degré de perfection, ne sont admis que des gens… d’exception.
Steve Guerdat, ce diamant parfaitement ciselé, est de ceux-ci, lui qui partage – aussi – avec Roger Federer ce formidable privilège qu’est une parfaite éducation.
Et la modestie qui va avec.
Roger Jaunin
 

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